Les voitures signées Tesla insufflent une véritable révolution dans l’industrie automobile. Elles incarnent la voiture de demain en proposant des technologies à la pointe de l’innovation comme la fonction Autopilot, sans parler de leur autonomie qui bat tous les records. Toutefois, bien qu’elles se disent « propres », ces voitures font-elles réellement du bien à la planète ? Réponses.
Voitures Tesla : concentré d’innovations
Lancée en 2003, la marque Tesla commercialise ses premières voitures à partir de 2008. La société américaine gérée par le célèbre et richissime Elon Musk doit son nom à Nikola Tesla, ingénieur américain qui s’est illustré pour ses recherches dans le domaine de l’électricité. Le premier modèle automobile proposé par le constructeur a été la Tesla Roadster affichant une vitesse de 121 km/h avec une autonomie de 370 km. Car oui, dès ses débuts, Tesla s’est d’emblée spécialisé dans l’électromobilité. Le Roadster était exclusivement disponible sur le continent américain avant d’être exporté partout dans le monde entier. Il a été adopté par plusieurs célébrités pour ne citer que Georges Clooney, Albert de Monaco ou encore Damon Hill, ex-champion de FI. Progressivement, la gamme va s’enrichir de la Model 3, la Model X, la Model Y et la Model S. Chacun de ses véhicules fonctionne bien évidemment à l’électricité. Ils doivent leurs particularités tout d’abord à leur autonomie record. Si jusqu’ici, les automobiles branchées proposaient 100, 200 ou 300 km d’autonomie, celles de Tesla sont capables de rouler jusqu’à 500 km voire plus en une seule charge. Autre innovation : l’intégration de la fonction Autopilot. Les Tesla sont pionnières de cette technologie sur le marché en s’équipant de systèmes d’aides à la conduite semi-autonome. Traduction : elles sont quasiment capables de rouler seules, sans intervention de la part du conducteur. L’intérieur des véhicules joue également la carte de l’innovation. L’habitacle donne l’impression d’être dans un vaisseau spatial, car un immense écran unique permet de gérer toutes les fonctionnalités de la voiture.
Les problèmes écologiques engendrés par les voitures propres
Les voitures Tesla sont plébiscitées aux quatre coins du monde, car elles se disent « propres ». Ce qui est en partie véridique étant donné qu’elles sont dépourvues de gaz d’échappement qui émettent du gaz à effet de serre. Mais leur caractère vertueux pour l’environnement s’arrête là en vérité. Car malgré l’absence de pot d’échappement, elles continuent à avoir besoin d’électricité pour pouvoir fonctionner. Or, cette énergie provient la plupart du temps de centrales thermiques qui sont à l’origine de déchets dangereux. Bien que les énergies renouvelables soient en pleine progression, elles sont encore insuffisantes pour combler la demande. Pire, en Chine, 70% de l’électricité provient de centrales à charbon qui produisent énormément de gaz à effet de serre.
Pour mesurer l’impact écologique d’un véhicule, il faut tenir compte de son cycle de vie. Une fois de plus, les voitures électriques ne sont pas bons élèves, car les batteries qui servent à leur fonctionnement ont des conséquences très néfastes pour l’environnement. Ces produits sont conçus à partir de métaux lourds extraits des mines de pays qui ne tiennent pas vraiment compte de l’importance du développement durable. La fabrication de ces produits est réalisée dans des endroits qui ont un mix énergétique peu favorable pour l’écologie. Le recyclage de ces batteries constitue également une autre problématique importante, surtout que les véhicules électriques commencent à se démocratiser, ce qui fait que l’on se retrouvera d’ici quelques années avec plusieurs déchets à gérer. Les constructeurs sont conscients de ce phénomène c’est pourquoi ils cherchent des solutions pour leur redonner une seconde vie. Dans tous les cas, se voulant être une marque éco-responsable, Tesla s’engage à opter pour des modes de fabrication propres notamment en réalisant de gros efforts dans ses usines afin de modérer l’impact environnemental.
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